Blandine-Darkmoon

I want to forget the world

Mardi 5 juillet 2011 à 23:31

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"Wesh, t'es bonne madame!"
Vous n'avez jamais entendu ça au détour d'une rue? Tous ces mecs qui passent avec leur voiture soi disant "tunnée", leurs casquette à l'envers ou le jogging Nike avec les chaussettes par dessus (beurk!!!)... Ils se croient séducteurs, tombeurs, ou je ne sais qu'elle autre connerie. Alors il sortent leur sourire ironique et matent la fille où il faut parce que, c'est bien connu, les filles ne sont là que pour répondre à leurs désirs... Je les croise chaque jour, dans la rue, et mon instinct de survie m'ordonne juste de ne pas répondre, surtout pas, si je ne veux pas faire les gros titres aux infos pour affaire de viol ou autre agression sordide. Ils ne sont pas tous comme ça me diriez-vous, certains font ça juste pour s'amuser... Possible. Sauf que c'est de toute façon un manque de respect et que je ne supporte pas d'être vue comme un objet. Les femmes sont fragiles et nous sommes dans une société de l'apparence où elles sont considérées comme des objets. Et, le sexe étant partout, comme des objets à sexe. Qui est à incriminer? La société, bien sûr. Mais, avant tout, les parents qui n'apprennent pas le respect à ces petits c... Parce que je suis désolée, ça ne plaira peut être pas, mais ce ne sont que ça, des petits c... qui font leur loi. En plus, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais ils sont lâches, très lâches, et traînent en bandes au cas où ils ne seraient pas assez nombreux, contre une fille... Alors, oui, je sais, certaines filles sortent avec ce genre de mecs, et aiment ça, mais les espèce de p.... gratuites ce n'est pas pareil, et je les méprise tout autant. Ils vont bien ensembles, de toute manière, et il faudrait apprendre au monde entier que toutes les filles ne sont pas des maries couches toi là comme toutes ces filles. Qu'ils apprennent déjà à parler Français correctement (le b.a.ba  pour toute personne voulant en principe s'intégrer dans notre pays), qu'ils arrêtent de parler fort et d'emmerder les gens et, alors, peut-être, j'imaginerais (même si ça va être dur!!), qu'ils ont un soupçon de neurones en fonctionnement dans l'endroit où se situe (en principe) leur cerveau... Ou alors, ils faut arriver à les mettre tous dans un champ un jour d'orage pour qu'ils se fassent griller héhé!! (mais difficile à réaliser vu que c'est une espèce en développement, beuh!!!

Mardi 5 juillet 2011 à 23:28

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Je suis accoudée sur le mur. Mon pied se balance par terre, ratissant deux trois petit cailloux sous ma chaussure. Je pense à tout ça. Je pense à toi qui es en train de m'échapper, en ce moment. Je pense que je le savais, de toute façon, que j'ai été très conne d'y croire, que j'ai été prévenue : ça se passe toujours comme ça. Même si j'ai envie d'y croire à chaque fois. Ce n'est pas de la colère. Je suis blasée de tout ça depuis longtemps, de toute façon. Je n'attends que le jour où, à cause de vous, je n'y croirais plus du tout. Ce jour là, je serai enfin guérie des sentiments et je ne ressentirai plus cette douleur qui ne fait mal qu'à moi. Tu m'échappe et je le savais. Pourtant, je croyais avoir mit ma carapace : me servant de toi sans que tu t'en rendes compte, te disant tes quatre vérités parce que, pour une fois, je pensais qu'être vraiment sincère changerait tout. Et ça n'a pas changé grand chose, à part le fait que j'ai encore été plus moi même cette fois-ci. Mais s'investir est souvent une erreur, malheureusement, et je le paie chaque fois au prix fort. Que dire alors de plus à part essayer de faire taire cette douleur à grand coup de verre d'alcool pour ne plus penser. Je sais qu'elle reviendra dans quelques heures, mais je serais occupée à ce moment là. Je ne sais même pas pourquoi tu fais ça, tu ne m'envoies que de l'indifférence. Mais je te méprises déjà pour ça, et je ne veux pas en savoir plus. Tu savais qui j'étais, tu m'as offert ton amitié en connaissance de cause. Pour moi, ça ne voulait pas rien dire. Mais je m'en fiche, c'est toi la pauvre conne dans l'histoire, et je ne me retournerais pas. J'espère juste que tu vas tomber, même s'ils seront là pour te relever alors que je serais encore assise dans ma grande pièce vide, me demandant si je vais me faire dévorer par l'ombre. Je vous vois tous sourire de loin, mais je ne veux pas vous rejoindre. J'en ai assez que cela se passe toujours de la même manière, assez d'avoir mal comme ça et de m'investir alors que vous en avez rien à foutre. Ce ne sont pas des sourires qui sont plantés dans votre visage, mais des couteaux.
Parfois je me dis que cela doit être moi, en fin de compte. Tout le monde y arrive, tous ces gens qui me donnent juste envie de partir en courant quand je les voie sont constamment entourés de gens "souriants". Des fois je me dis que je ne suis pas quelqu'un de bien, capable de me servir des autres si cela me chante. Et puis l'instant d'après je me dis que non, ce n'est pas se servir, je tente juste de me protéger. C'est vous qui avez brisé mon cœur, vous qui avez fait que mon enfance s'est résumée au mot solitude, vous qui me foutez des gifles sans que je ne l'ai mérité. Toi que je déteste.
Il ne faut rien attendre des autres, c'est tellement vrai... Et c'est très con et moche. Alors oui, j'ai peut être mauvais caractère parfois. Oui, je suis peut être sauvage et pas spécialement exubérante. Mais tu le savais au moment où on a passé tous ces moments ensemble. Vous le saviez tous, et vous avez quand même fait ça. Et ça ne vous fait rien. Je vous déteste.

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