Blandine-Darkmoon

I want to forget the world

Mardi 7 juin 2011 à 9:40

                                                                                Vous me faites gerber...                                                                                Vous me faites gerber...
 
Vous me donnez envie de gerber avec toutes vos marques, sur le dos. Je vous croise tous les jours, dans la rue, et vous me faites marrer avec vos tee-shirts de marques à la con que vous avez payé une fortune pour qu'un PDG puisse aller dorer son petit corps au soleil des îles. Non, mais sérieux, vous vous êtes vu? On dirait de vrais petits panneaux publicitaires bien éduqués! Vous portez ce que l'on vous dit de porter. Pfff, aucune personnalité, juste des moutons. Vous passez dans la rue du genre "regardez moi, j'ai acheté le dernier Dolce. Whhhaaa je suis trop belle moi quoi!!". C'est un signe de reconnaissance pour vous, et c'est devenu la normalité. Remarque, cela ressemble à la société toute entière : de la consommation et des moutons. Saez a bien raison, et ça m'a fait un bien immense, lorsque j'ai entendu dans sa chanson "Gucci goûts de chiottes". Quand je pense qu'il passe sur Virgin, ça me fait marrer. Je ne pense pas que les gens écoutent vraiment les paroles des chansons qu'ils écoutent... Alors je vous voit vous pavaner dans la rue, me regardant d'un air méprisant parce que, moi, vos marques, je les méprise. Parce que moi, j'ai de la personnalité et mon propre style, parce que moi je refuse de rentrer dans ce système. Alors, oui, j'en ai souffert de tout ça, et surtout au lycée, comme beaucoup. Mais à présent, je m'en fous, et je vous emmerde. Et n'allez pas me dire qu'un tee-shirt Guess est beau alors qu'il est tout simple avec écrit "Guess" en sérigraphie dessus (et encore je fais un effort en orthographiant correctement cette marque à la con) parce que je ne vous croirais pas. Si vous saviez quel prix dérisoire a coûté, à l'origine, ce tee-shirt par rapport au prix que vous l'avez payé. Ça ne vous plaît peut-être pas, et je m'en contre-fiche, je ne parle pas aux gens de votre espèce, parce qu'il vous manque un cerveau, et qu'il y a assez de gens inutiles comme ça sur terre. Continuez donc à achetez toutes ces marques qui ne valent rien, continuez donc à vider vos comptes pour toute cette superficialité. Si c'est cela, pour vous, être "intégré" dans la société : porter des signes de reconnaissance en coton ou des lunettes de soleil hors de prix en plastique, et bien continuez donc dans votre connerie, je préfère me nourrir de ma différence. Je n'ai jamais aimé être à la mode, de toute manière, j'ai toujours hurlé silencieusement à l'idée d'imaginer risquer ressembler à tous ces clones de magasines. Ah oui, aussi : la prochaine fois que vous allez dans un magasin, pensez à vous acheter un cerveau. Cela vous permettra peut-être au moins d'arriver à comprendre vraiment le pourquoi du comment de mon article.

Dimanche 5 juin 2011 à 19:18

                                                                                           Les autres

J'ai toujours essayé de comprendre comment fonctionnent tous ces codes, toujours essayé de me mettre à la portée des autres. Chaque jour, j'écoutais ce que tu avais à me dire, j'écoutais tes histoires avec lui, avec ta mère, avec ces devoirs qui te gonflaient. Chaque jour je te disais que j'aimais ton sourire, que je te trouvais belle aussi, et je t'admirais bien plus que moi. J'ai essayé de construire cette relation chaque jours, pensant naïvement qu'elle pourrait durer toute la vie. Pourtant, c'est ce qu'ils faisaient tous, autour de moi. Et ça marchait. Alors, pourquoi pas pour moi? Je sais que je me suis toujours sentie en marge, mais j'ai toujours voulu ça aussi. Et puis, un jour comme les autres, alors que rien n'était différent, tu es partie. Tu m'as dit que tu changeais de lycée, et que je n'avais pas à me faire de soucis, on continuerait à se voir. Mensonges. Alors, je t'ai fait un sourire et je t'ai dit que oui, que bien sûr qu'on se verrait, que bien sur que je ne t'oublierais pas, que tu n'avais pas à t'en faire. Oui, toi, tu n'avais pas à t'en faire. Moi, par contre, un mois après, tu ne me donnais déjà plus de nouvelles, et la seule fois où je t'ai vue, tu m'as fait un sourire de circonstance pour me dire que tu étais contente de me voir, mais que tu n'avais pas le temps. Que tu avais promis à une amie de la rejoindre après, pour un devoir que vous aviez en commun. J'avais envie de te dire que moi aussi, j'étais ton amie, mais je savais que ça ne servait à rien. Nous n'avions aucun devoir en commun, plus aucun. Alors je suis partie et j'ai fait taire ce pincement, dans mon coeur. Je la connais bien cette sensation, trop bien même, mais je m'en fous, lorsque je la fais taire je ne la sens presque plus. Et puis, cela se passe toujours comme ça, toujours. Alors c'est devenu une habitude. La seule qui soit restée, après toutes ces années, elle a une petite bouille et des poils noirs. Mais, malheureusement, une chienne, ce n'est pas doué de la parole. J'aimerai tellement pourtant. C'est la seule qui ne m'a jamais dit tous ces mots qui blessent, la seule qui a toujours vu qui je suis et qui vient se blottir dans mes bras. La seule qui me manque vraiment aussi, lorsque je ne la vois pas pendant quelques jours. Les autres, je ne les comprends pas. j'en ai assez de tous ces codes, qu'il faut soi-disant respecter. Du jour où ils n'en ont plus rien à faire et décident que d'autres personnes sont plus marrantes. Alors oui, j'ai besoin de ça, des autres, malheureusement, même s'ils ne m'en reste que peu près de moi. Mais oui, j'ai aussi ma fierté qui dit à la plupart d'entre vous d'aller vous faire foutre. Parce que je n'y crois plus. Alors oui, je suis peut-être différente de tous ces gens, je suis plutôt timide et je ne saurais même pas décrire mon caractère mais, lorsque vous me connaissez, vous savez qui je suis, merde! Pourquoi le monde est-il hypocrite et indifférent? Je sais qu'écrire tout ça  ne servira pas à grand chose dans ma vie, que ça ne fera rien évoluer, et que ça ne me soulagera pas. Ce n'est pas ça que je cherche, juste m'exprimer. Parce que je sais que, pour le reste, c'est comme ça, et ça le restera. Mais allez vous faire voir bandes d'hypocrites. Et j'ai un voeux à faire : que l'on donne la parole aux chiens.

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