Blandine-Darkmoon

I want to forget the world

Samedi 25 juin 2011 à 20:36

                                          Je la déteste...


Je ne sais pas pourquoi cela me prend. Comme un sentiment de panique. J'ai vu le sourire que tu lui as fait, à elle. J'ai vu la façon dont ton regard a rit, quand elle t'a dit bonjour. J'ai vu comme tu lui as parlé, quand vous étiez toutes les deux et que j'attendais à côté, les bras croisés. je sais que c'est ridicule et débile mais, quand tu lui as parlé, j'ai senti ce froid dans mon coeur. Et cette haine qui remonte contre cette fille. Qu'a-t-elle qui te fait sourire, qu'a-t-elle qui te séduit et que je n'ai pas. Je ne comprends pas... Je ne me comprends pas... Je sais combien je suis conne de penser ce genre de chose. Je sais que ce n'est plus de la jalousie mais de la connerie pure. Mais, comment je fais, moi? Je ne sais pas pourquoi est ce que je pense ça, mais je sais déjà que tu vas partir au loin avec elle, et que je vais rester plantée là comme une conne, tandis que ton sourire rira à ses yeux. Je sais que je suis conne et que je ne te dirais pas tout ça parce que tu me détesterais si tu imaginais même que je le pense. Tu me dirais que je suis égoïste, que tu n'es pas ma chose, que je n'ai qu'à avoir un peu plus confiance en moi, qu'on est qu'amies et que je n'ai pas à être possessive, comme ça. je sais bien tout ça. Mais je sais aussi que tu n'as jamais été autant blessée par l'amitié que je l'ai été, que tu ne sais pas à quel point ça se passe toujours pareil, que j'ai juste peur de te perdre parce que j'ai l'impression que toutes les autres filles sauront te faire rire bien mieux que moi, parce que tu verras un jour que tu en auras marre de tous mes textes de filles torturée que tu admires tant. Et pour je ne sais qu'elles autres raisons que j'inventerais pour qu'il y en ait plus et que tu comprennes à quel point je panique devant tes yeux emplis de colère. Et alors, inévitablement, le couperet tombera, signant mon arrêt de mort. Tu me diras que tu es dégoûtée de tout ce que tu viens d'entendre. Tu me diras que tu n'aurais jamais pensé que je puisse dire de telles horreurs, et te faire si peu confiance. Tu me diras que c'est moi et moi seule qui fait mon malheur et le construit, jour après jour. Et puis, comme je l'avais prévu, tu partiras vers cette fille qui a le sourire en me disant que je ferais bien de prendre un peu l'exemple sur elle.

Alors, pour toutes ces raisons, je te regarde lui sourire et je te sourie à mon tour. Et je me taie même si un océan glacial s'abat sur mon coeur et que je haie cette fille qui est en train de te donner son numéro de portable.

 

Mardi 21 juin 2011 à 13:45

                                                  Différente...
 

Je ferme les yeux et je vois encore vos regards méprisants. Je vous ai croisés tout à l'heure, dans la rue. Vous ressembliez à monsieur et madame tout le monde, mais ce sont vos regards que je ne pourrai jamais oublier. Tant de haine, de violence... Et pourquoi? Parce que je m'habille en noir. Parce que je porte des chaînes. Parce que je marche vite, sans jamais vous regarder. Parce que je suis différente.
Et ça, ça vous dépasse, alors vous répondez par la haine, et vous agressez la personne qui, elle, ne vous a rien fait. La haine, je connais si bien ce sentiment. Un sentiment trop souvent gratuit et toujours destructeur. Je l'ai vu si souvent peinte sur votre visage alors que je ne vous ai rien fait. Un sentiment qui vous faisait jouir. C'est tellement plus simple de s'attaquer à ceux qui sont fragiles.
Je me suis souvent sentie étrangère à tout ça, comme en marge, une erreur de ce monde. Mais j'ai toujours voulu exister, voir la beauté en chaque chose, penser que le monde n'est pas si mauvais que je le voyais. Bien sur que toute cette innocence s'est soldée en échec retentissant, et bien sur que le monde est loin d'être juste et gentil. Mais je ne comprends toujours pas ce rejet. Ceux qui portant des casquettes et des survêtements sont bien acceptés eux, alors pourquoi? Pourquoi dès qu'on s'habille en noir et que l'on écoute du métal c'est toujours la même réaction? Pourquoi vous croyez tous qu'on est agressifs, ou suicidaires? Pourquoi vous nous regardez comme si on allait se tailler les veines ou comme si nous étions des dépressifs ?
Je ne sais pas, j'aimerai juste comprendre.
Beaucoup de personnes me disent de ne pas y faire attention, que c'est juste un problème de tolérance. Mais ce n'est pas une maladie, vous savez. Juste une question de goûts. J'aime le noir comme d'autres aimeront le bleu. Et j'aime un peu plus le sombre comme d'autres seront plus attirés par les comédies sentimentales. Et je pense qu'il n'y a rien de plus à en dire. Le reste, c'est que je suis moi-même et ça, beaucoup de gens oublient de l'être, se conformant à ce que la société veut qu'ils soient. C'est bien plus simple à faire, comme je les comprends, mais moi je ne peux pas. C'est une souffrance d'être celle que je suis mais cela serait une plus grande souffrance encore de me trahir.
Vous savez ce n'est pas que je me sente différente, à l'origine, c'est à force d'observer le monde qui m'entoure que je l'ai ressenti. Et cette sensation s'impose de plus en plus. J'ai tenté de lutter contre, qui ne l'aurait pas fait ? Mais cela a été encore pire... Une amie m'a dit un jour que j'avais de la chance d'être ainsi, avec ma propre personnalité. Je sais ce qu'elle veut dire mais moi, comme une conne, je lui ai répondu qu'elle avait de la chance, elle, de se sentir plus banale, parce que moi je n'ai rien choisit. Ça m'est tombé dessus, comme ça, et je l'ai longtemps prit pour une malédiction.
Alors oui, c'est une chance. Mais non, pas dans notre société.
 

Samedi 18 juin 2011 à 18:49


                          ça ne vous choque pas????!!!!......

Regardez donc cette publicité. Elle ne vous choque pas? Ça ne m'étonne pas... Les photos de femmes à moitié nues sont monnaie courantes dans nos rues, depuis des années. Publicité sur les bus, jonchant les arrêts de bus, monde adulte à la portée des enfants. Il y a pas longtemps, beaucoup ont été choqués par rapport à la pochette de l'album de Saez, J'Accuse, mettant en scène une femme dans un caddie. Mais qu'est devenue notre société par rapport à l'image de la femme? Ce n'est que du sexe et des corps dénudés retouchés à l'ordinateur à tous les coins de rues, ça en est même devenu un commerce et très juteux de surcroît! Tout bébé nous voyons déjà cette vision de l'intimité partout dans la rue. Des femmes minces à l'extrême avec, soi-disant des corps de rêve alors qu'elles sont surtout retouchées par ordinateur. Et je ne compte pas les dérives que cela engendre : la femme vue comme un objet à sexe, les ados qui ne verront que ces femmes anorexiques comme modèle et qui plongeront dans ce cercle infernal, les mecs qui vont bander devant ces images de femmes à moitié nues... et se dire qu'ils peuvent choper une de ces salopes comme ils les appellent si bien. Pourquoi est ce que les femmes ne sont pas vues comme les hommes, de ce côté là? Elles sont constamment vues comme des objets, des "choses" que l'on admire et que les homme rêvent de posséder, alors que ces derniers sont vus comme des beaux gosses, des bons coups lorsqu'ils collectionnent les conquêtes. Et dans ce cas, les femmes ne sont reconnues que comme des salopes... Et ne me dites pas que cela n'a aucun lien, que ça ne se rejoint pas. Je n'y crois pas, pas une seconde... Déjà lorsqu'elle se marie, à l'Eglise la femme est amenée par son père, pour y être "donnée" à son futur. Les filles trouveront cette  image romantiques mais moi non. La femme n'est pas un objet qui va de son père à son maris. je sais que ça ne choque pas grand monde, et c'est cela qui me scandalise. Bordel vous trouvez normal d'interdire aux moins de seize ans les films érotiques et de montrer ces pubs de sous vêtements à des nouveaux nés et à des jeunes enfants?! Il y a pas comme une contradiction là?! La femme n'est qu'un objet dans notre société : objet de pouvoir, de domination, de sexe, de désir... Mais ouvrons un peu les yeux : nous n'avons pas évolué depuis des siècles là dessus!! La vie en entreprise est toujours aussi compliquée pour une femme, surtout si celle-ci veut accomplir sa vie personnelle... Harcèlement sexuel si tu es "bonne", ce sera ton lot. Si t'es moche ça s'arrêtera à de l'harcèlement moral. dans la rue, la plupart des mecs regardent les femmes comme des objets, pour voir si elles sont suffisamment "bonnes à baiser", et les crient des remarques pour s'amuser ou les faire chier. Bien sûr qu'on ne répond pas, on se voit déjà à porter plainte au poste de police, alors forcément. Mais bordel, on est où là!! Je sais que je ne changerais pas le monde avec cet article mais, TOUT LE MONDE est concerné, parce que PERSONNE n'est choqué par ces pubs et par l'impact qu'elles peuvent avoir sur de jeunes enfants et des ados en manque de repères. Alors, avant de critiquer Saez, vous tous, réfléchissez un peu à la question. Je ne veux pas changer le monde, juste dire merde pour une fois. Le changer serait trop compliqué, il faudrait enlever déjà tous les cons et éteindre la télé (surtout!). Réfléchissez y donc... Parce que c'est de pire en pire...

Samedi 18 juin 2011 à 16:17


 
 
                                                 Si j'étais...
 
 
 
* Sij'étais une fleur : une rose noire
* Si j'étais une couleur : noir
* Si j'étais un fruit : Une framboise
*
Si j'étais une saison : L'hiver
* Si j'étais un animal : Le loup
*
Si jtais un phénone naturel : La foudre
* Si jtais une actrice : Héléna Bonham Carter
*
Si j'étais un sport : Le tennis
*
Si j'étais un chiffre : 7
* Si jtais un pays : L'Irlande
* Si j'étais une boisson : Leblack eristoff
* Si j'étais un mot : bizarre
* Si j'étais un instrument de musique : Un orgue
* Si j'étais une ville : Londres
* Si j'étais un oiseau : Un corbeau
* Si j'étais un arbre : Un Saule Pleureur
* Si j'étais une chanson : j'accuse
* Si j'étais un objet : Une lanterne
* Si j'étais un endroit du corps : Le sourire
* Si j'étais un film : Sleepy Hollow
* Si j'étais un prénom de garçon : Tim
* Si j'étais un mois : Avril
* Si j'étais un jour de la semaine : Dimanche
* Si j'étais un verbe : Ecouter
* Si j'étais un plat : Poulet au citron
* Si j'étais un évènement : La naissance
* Si j'étais un personnage de fiction : Peter Pan
* Si j'étais un personnage célèbre : Johnny Depp
 

Mercredi 15 juin 2011 à 17:58

                                               La suite de Pourquoi????

Les lettres colorées m'apparaissent par bribes derrière mes larmes. je tente d'en retenir le flot, de chercher une raison d'arrêter tout ça, mais je ne sais même pas pourquoi je le ferai. Je suis seule dans cette pièce, personne pour me juger alors, à quoi bon? Tout ce que je sais, c'est que ces larmes me soulagent au moins le temps de trois secondes. C'est peu vous allez dire, très peu même, mais pour moi c'est déjà trois secondes de bonheur pendant lesquelles je n'y pense pas. Je ne sais pas, ça ne choque personne tout ça? je vous regarde vous lever, chaque matin, prendre votre café et vos croissants, l'air joyeux. Et moi, je ne peux pas, ce sourire ne veut pas effleurer mes lèvres, même rien qu'un tout petit peu. Vous allez me dire : allez, encore quelqu'un qui porte la misère du monde... Et bien non, ce n'est pas ça, et je me fous bien de la misère du monde. c'est ma propre différence que je porte sur mes épaules. Ma différence qui fait se retourner les passants, dans la rue. Ma différence qui fait que ma voisine me murmure à peine bonjour le matin lorsqu'elle me croise, et se hâte ensuite de rentrer chez elle. Ma différence qui a fait ma solitude.

Parfois, j'ai pensé à me dire stop, c'est ridicule, on arrête tout ça, tu ne tiendras jamais. Mais le malheur c'est que des personnes que je connais y tiennent, à cette différence, et que décevoir les autres est un crime à mes yeux. Alors, je reste allongée sur le lit, inerte, tentant de voir ces lettres de lumière qui se tracent, sur l'écran de mon ordinateur. Je sais ce qu'il m'écrit encore, ce soir. Que je lui manque et qu'il a hâte de me voir. Je lui réponds un simple "moi aussi" comme je fais toujours, mais je voudrais répondre un "sauves toi, tant qu'il est encore temps, tu ne sais pas dans quel merdier tu t'es fourré, et je ne suis pas quelqu'un de bien. Vas voir quelqu'un qui te mérite".

Mais je ne le fais pas parce que je déteste faire du mal, je préfère absorber la méchanceté du monde pour qu'il me ronge peu à peu, de l'intérieur. Il paraît que c'est une forme de masochisme, à ce qu'on m'a dit. Alors, j'essaie d'attraper la tasse de café, sur la table de nuit, parce que je ne veux pas que mes paupières se ferment. Surtout pas. Je ne veux pas voir défiler à nouveau ma journée dans le film de mes rêves. J'en ai assez de l'avoir vécue une fois. Ça suffit. Mais la tasse se renverse alors que je tente de l'attraper du bout des doigts. Malédiction. Comme tous les soirs. Mais je sais que c'est de ma faute. On attrape pas une tasse du bout des doigts. C'est chaque soir la même chose, comme un mauvais flash que je revois en boucle.

Je fais tomber la tasse et puis mes paupières se ferment.

Alors, je ne lui réponds plus et il s'inquiète, me laisse une tonne de messages parce qu'il me connaît et à peur de se que je pourrai faire. Ce n'est jamais simple, derrière un écran d'ordinateur. Pourtant, on ne se connaît que comme ça, toutes mes autres relations foirent en général. Mais là, je sais qu'il panique. Et moi, je panique avec mes rêves. Je lui ai dit pourtant : "pars, ne sombres pas avec moi. Je ne suis pas pour toi. Fais pas le con. Tu mérites pas ça" Et vous savez la seule chose qu'il a trouvé à me répondre à ça? "Je suis là". Les gens sont vraiment cons parfois, vous avez beau les prévenir...

 

<< Page précédente | 1 | 2 | Page suivante >>

Créer un podcast