Blandine-Darkmoon

I want to forget the world

Samedi 18 juin 2011 à 18:49


                          ça ne vous choque pas????!!!!......

Regardez donc cette publicité. Elle ne vous choque pas? Ça ne m'étonne pas... Les photos de femmes à moitié nues sont monnaie courantes dans nos rues, depuis des années. Publicité sur les bus, jonchant les arrêts de bus, monde adulte à la portée des enfants. Il y a pas longtemps, beaucoup ont été choqués par rapport à la pochette de l'album de Saez, J'Accuse, mettant en scène une femme dans un caddie. Mais qu'est devenue notre société par rapport à l'image de la femme? Ce n'est que du sexe et des corps dénudés retouchés à l'ordinateur à tous les coins de rues, ça en est même devenu un commerce et très juteux de surcroît! Tout bébé nous voyons déjà cette vision de l'intimité partout dans la rue. Des femmes minces à l'extrême avec, soi-disant des corps de rêve alors qu'elles sont surtout retouchées par ordinateur. Et je ne compte pas les dérives que cela engendre : la femme vue comme un objet à sexe, les ados qui ne verront que ces femmes anorexiques comme modèle et qui plongeront dans ce cercle infernal, les mecs qui vont bander devant ces images de femmes à moitié nues... et se dire qu'ils peuvent choper une de ces salopes comme ils les appellent si bien. Pourquoi est ce que les femmes ne sont pas vues comme les hommes, de ce côté là? Elles sont constamment vues comme des objets, des "choses" que l'on admire et que les homme rêvent de posséder, alors que ces derniers sont vus comme des beaux gosses, des bons coups lorsqu'ils collectionnent les conquêtes. Et dans ce cas, les femmes ne sont reconnues que comme des salopes... Et ne me dites pas que cela n'a aucun lien, que ça ne se rejoint pas. Je n'y crois pas, pas une seconde... Déjà lorsqu'elle se marie, à l'Eglise la femme est amenée par son père, pour y être "donnée" à son futur. Les filles trouveront cette  image romantiques mais moi non. La femme n'est pas un objet qui va de son père à son maris. je sais que ça ne choque pas grand monde, et c'est cela qui me scandalise. Bordel vous trouvez normal d'interdire aux moins de seize ans les films érotiques et de montrer ces pubs de sous vêtements à des nouveaux nés et à des jeunes enfants?! Il y a pas comme une contradiction là?! La femme n'est qu'un objet dans notre société : objet de pouvoir, de domination, de sexe, de désir... Mais ouvrons un peu les yeux : nous n'avons pas évolué depuis des siècles là dessus!! La vie en entreprise est toujours aussi compliquée pour une femme, surtout si celle-ci veut accomplir sa vie personnelle... Harcèlement sexuel si tu es "bonne", ce sera ton lot. Si t'es moche ça s'arrêtera à de l'harcèlement moral. dans la rue, la plupart des mecs regardent les femmes comme des objets, pour voir si elles sont suffisamment "bonnes à baiser", et les crient des remarques pour s'amuser ou les faire chier. Bien sûr qu'on ne répond pas, on se voit déjà à porter plainte au poste de police, alors forcément. Mais bordel, on est où là!! Je sais que je ne changerais pas le monde avec cet article mais, TOUT LE MONDE est concerné, parce que PERSONNE n'est choqué par ces pubs et par l'impact qu'elles peuvent avoir sur de jeunes enfants et des ados en manque de repères. Alors, avant de critiquer Saez, vous tous, réfléchissez un peu à la question. Je ne veux pas changer le monde, juste dire merde pour une fois. Le changer serait trop compliqué, il faudrait enlever déjà tous les cons et éteindre la télé (surtout!). Réfléchissez y donc... Parce que c'est de pire en pire...

Samedi 18 juin 2011 à 16:17


 
 
                                                 Si j'étais...
 
 
 
* Sij'étais une fleur : une rose noire
* Si j'étais une couleur : noir
* Si j'étais un fruit : Une framboise
*
Si j'étais une saison : L'hiver
* Si j'étais un animal : Le loup
*
Si jtais un phénone naturel : La foudre
* Si jtais une actrice : Héléna Bonham Carter
*
Si j'étais un sport : Le tennis
*
Si j'étais un chiffre : 7
* Si jtais un pays : L'Irlande
* Si j'étais une boisson : Leblack eristoff
* Si j'étais un mot : bizarre
* Si j'étais un instrument de musique : Un orgue
* Si j'étais une ville : Londres
* Si j'étais un oiseau : Un corbeau
* Si j'étais un arbre : Un Saule Pleureur
* Si j'étais une chanson : j'accuse
* Si j'étais un objet : Une lanterne
* Si j'étais un endroit du corps : Le sourire
* Si j'étais un film : Sleepy Hollow
* Si j'étais un prénom de garçon : Tim
* Si j'étais un mois : Avril
* Si j'étais un jour de la semaine : Dimanche
* Si j'étais un verbe : Ecouter
* Si j'étais un plat : Poulet au citron
* Si j'étais un évènement : La naissance
* Si j'étais un personnage de fiction : Peter Pan
* Si j'étais un personnage célèbre : Johnny Depp
 

Mercredi 15 juin 2011 à 17:58

                                               La suite de Pourquoi????

Les lettres colorées m'apparaissent par bribes derrière mes larmes. je tente d'en retenir le flot, de chercher une raison d'arrêter tout ça, mais je ne sais même pas pourquoi je le ferai. Je suis seule dans cette pièce, personne pour me juger alors, à quoi bon? Tout ce que je sais, c'est que ces larmes me soulagent au moins le temps de trois secondes. C'est peu vous allez dire, très peu même, mais pour moi c'est déjà trois secondes de bonheur pendant lesquelles je n'y pense pas. Je ne sais pas, ça ne choque personne tout ça? je vous regarde vous lever, chaque matin, prendre votre café et vos croissants, l'air joyeux. Et moi, je ne peux pas, ce sourire ne veut pas effleurer mes lèvres, même rien qu'un tout petit peu. Vous allez me dire : allez, encore quelqu'un qui porte la misère du monde... Et bien non, ce n'est pas ça, et je me fous bien de la misère du monde. c'est ma propre différence que je porte sur mes épaules. Ma différence qui fait se retourner les passants, dans la rue. Ma différence qui fait que ma voisine me murmure à peine bonjour le matin lorsqu'elle me croise, et se hâte ensuite de rentrer chez elle. Ma différence qui a fait ma solitude.

Parfois, j'ai pensé à me dire stop, c'est ridicule, on arrête tout ça, tu ne tiendras jamais. Mais le malheur c'est que des personnes que je connais y tiennent, à cette différence, et que décevoir les autres est un crime à mes yeux. Alors, je reste allongée sur le lit, inerte, tentant de voir ces lettres de lumière qui se tracent, sur l'écran de mon ordinateur. Je sais ce qu'il m'écrit encore, ce soir. Que je lui manque et qu'il a hâte de me voir. Je lui réponds un simple "moi aussi" comme je fais toujours, mais je voudrais répondre un "sauves toi, tant qu'il est encore temps, tu ne sais pas dans quel merdier tu t'es fourré, et je ne suis pas quelqu'un de bien. Vas voir quelqu'un qui te mérite".

Mais je ne le fais pas parce que je déteste faire du mal, je préfère absorber la méchanceté du monde pour qu'il me ronge peu à peu, de l'intérieur. Il paraît que c'est une forme de masochisme, à ce qu'on m'a dit. Alors, j'essaie d'attraper la tasse de café, sur la table de nuit, parce que je ne veux pas que mes paupières se ferment. Surtout pas. Je ne veux pas voir défiler à nouveau ma journée dans le film de mes rêves. J'en ai assez de l'avoir vécue une fois. Ça suffit. Mais la tasse se renverse alors que je tente de l'attraper du bout des doigts. Malédiction. Comme tous les soirs. Mais je sais que c'est de ma faute. On attrape pas une tasse du bout des doigts. C'est chaque soir la même chose, comme un mauvais flash que je revois en boucle.

Je fais tomber la tasse et puis mes paupières se ferment.

Alors, je ne lui réponds plus et il s'inquiète, me laisse une tonne de messages parce qu'il me connaît et à peur de se que je pourrai faire. Ce n'est jamais simple, derrière un écran d'ordinateur. Pourtant, on ne se connaît que comme ça, toutes mes autres relations foirent en général. Mais là, je sais qu'il panique. Et moi, je panique avec mes rêves. Je lui ai dit pourtant : "pars, ne sombres pas avec moi. Je ne suis pas pour toi. Fais pas le con. Tu mérites pas ça" Et vous savez la seule chose qu'il a trouvé à me répondre à ça? "Je suis là". Les gens sont vraiment cons parfois, vous avez beau les prévenir...

 

Vendredi 10 juin 2011 à 10:11

                                                                                                     Pourquoi?                         

  J'attends sur mon lit. Je fixe mon ordinateur. Et c'est toujours la même chose, inévitablement. Les larmes viennent, se mettent à couler sur mes joues comme des lames de rasoir qui fendillent ma poitrine. Et j'ai mal, terriblement mal. Je me courbe en deux, comme lorsque je suis malade, mais ça ne m'apporte aucun soulagement. Pourtant, je la connais bien, cette sensation, mais elle me fout en l'air à chaque fois que je la ressens. Toutes ces larmes qui restent bloquées sous mes paupières pendant des jours et me tailladent le coeur ensuite, lorsqu'elles ruissellent sur mes joues. Pleurer soulage, me dit-on. C'est vrai, mais le temps de trois secondes pour ma part, pas plus. Cette douleur, au fond de moi, revient ensuite, lancinante. Pourquoi est-elle là ? Je ne sais pas, j'imagine qu'il y a une raison, il paraît qu'il y a toujours une raison lorsque l'on est malheureux. Mais moi, je ne sais pas. Cela fait des années que je suis amie avec elle, parvenant parfois presque à l'apprivoiser. Parfois, je commence à croire qu'elle fait partie de moi, qu'elle est moi, et que toutes ces crises de larmes ne sont juste qu'une façon comme une autre de m'exprimer, comme lorsque je sourie tout le temps, parce que ça me semble naturel, chez moi. Pourtant, chaque jour qui passe j'ai envie de hurler en voyant le monde, atterrée de constater que je suis la seule à avoir ce cris silencieux bloqué dans la poitrine et à être révoltée contre tout. Ce doit être ça, la malédiction de la différence. Une qualité contre un défaut qui vous met à terre, ce genre de truc. Alors, oui, je hurle chaque jour, et je taillade mon coeur avec mes larmes pour m'éviter de taillader autre chose, et penser que je vais encore parvenir à supporter tout ça encore, comme je le fais toujours, de toute façon.  Mes plaies à moi sont invisibles mais je ressens chaque jour la douleur du sang qui y suinte et l'infection que crée les autres qui tente, jours après jours, de polluer tout mon corps. Quelqu'un dont je ne me souviens plus le nom, a écrit quelque chose de très vrai, à ce sujet « la vie n'est pas juste, juste un peu plus que la mort, c'est tout ».
 

Vendredi 10 juin 2011 à 9:59

                                                        Ma nuit

Ça fait cinq minutes que je suis repliée sur le lit. Il y a longtemps que je n'avais pas ressenti cette douleur, là, au creux de l'estomac. Longtemps que je n'avais pas senti cette brûlure, au fond de ma gorge, qui remonte au grès de mon cri silencieux. J'ai peur. Je suis tétanisée. On s'est encore disputés pour des conneries. Et moi j'ai peur. Je suis incapable de te dire tous ces mots, comme quoi je peux juste crever sans toi, comme quoi j'ai envie de sentir ta peau, tes lèvres contre les miennes. Non. Au lieu de ça, je préfère rester prostrée dans mon coin, enfermée dans le noir pour pouvoir plonger dans ma nuit. Tu me dis que c'est trop facile, que je ne montre rien, que je ne dis rien et que tu dois tout deviner, toujours, que je ne suis pas seule mais qu'il faudrait que je m'en rende compte, pour une fois. Je ne réponds pas. Je ne veux pas te dire qu'on s'embrouille tout le temps pour des conneries, de toute façon, parce que je sais que ces conneries, pour toi, elles ont de l'importance. Je le sais mais j'y peux rien, je fais pas exprès, d'oublier. Mais ça, tu ne le conçois pas. Putain, redites moi encore que c'est important de dire la vérité... C'était tellement plus simple à l'époque où j'inventais des excuses pourries, ou je disais au monde entier ce qu'il voulait entendre. Mais là, cette fois-ci, j'ai décidé de dire la vérité, parce que tu le mérites. Et c'est ça qui nous tue lentement. La vérité. Alors je reste prostrée dans ma nuit et je m'imagine comment ça va être quand tu vas décider que tu ne peux plus, et que je vais rester seule dans le noir. Les pièces vont me paraître très grandes et très froides. Pourtant, c'est étrange, j'ai toujours cru que l'enfer était brûlant. Putain de légendes qui disent n'importe quoi. Ya pas besoin de croire en la religion pour croire en l'enfer. Il est sur terre. Dans ma nuit je vais hurler en silence, comme je le fais toujours. Je vais t'appeler parce que je sais que personne d'autre peut me comprendre mieux, même si tu comprends quand même pas, au final. Mais tu seras déjà dans les bras de cette autre. J'imagine tout ça et mon coeur se serre sous l'effet de la glace. Je commence à croire que je suis destinée à vivre seule. Je sais pas. L'histoire se répète en boucle, et c'est toujours la même. La fin en tout cas. Des sourires sur le visage de ces autres, mais cette main qui lâche toujours la mienne pour partir au loin. Je ne comprends pas ce qu'il se passe. Pourquoi les autres y arrivent-ils, eux ? Pourquoi pour moi, c'est pas possible ? Pourtant je ne veux qu'une chose : ne me laisses pas. Ne lâches pas ma main. J'aurais tout perdu sinon. Et je ne veux pas ça. Je t'en supplie, je ne veux pas que ma vie soit un échec. Je t'en supplie, éclaires un peu ma nuit, même si ce n'est qu'avec une toute petite bougie. Ne me laisses pas seule là, j'ai peur du noir, tu le sais bien ! S'il te plaît...
 

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